Calendrier 2015 sur la solidarité envers les personnes vivant avec le VIH/Sida

Avec cette campagne, Afrique Avenir participe à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liée au VIH/Sida car elles compromettent les efforts de prévention, de soins et traitement et aggravent les effets de l’épidémie sur les individus et les familles.

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infecté par crainte de réactions des autres ;

– Elles poussent ceux qui sont exposés au risque d’infection et certains de ceux qui sont affectés à continuer à pratiquer une sexualité sans protection parce qu’il pense qu’en changeant des comportements ils susciteront des doutes sur leur statut sérologique ;

– Elles font en sorte que les personnes vivant avec le VIH/Sida soient considérées à tort comme une sorte de « problème » plutôt que comme composante de la solution visant à contenir et à gérer l’épidémie.

Depuis 2002, Afrique avenir réalise et diffuse un calendrier avec des messages portés par des figures d’autorité sur les différents thèmes (préservatif, dépistage, stigmatisation et discrimination, inégalités de genre) liés au VIH. Le premier calendrier a été réalisé avec des messages portés par le président Mandela et a été affiché dans tous les domiciles des bénéficiaires, il avait permis d’élargir l’audience d’Afrique Avenir de l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest. Le calendrier ne suscite pas de sentiment de honte et de réticence, car les messages sont portés par les figures d’autorité et ne sont pas perçus comme stigmatisants. Ces figures d’autorité ont un réel pouvoir créateur des modèles de comportement et de conduite. Ce sont des personnes susceptibles non seulement d’influencer les autres membres de la communauté, mais aussi de canaliser leurs aspirations fondamentales et leurs besoins réels.

Le calendrier 2015 participe à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liée au VIH/Sida car elles produisent une série d’effet(1)

– Elles ont des conséquences psychologiques importantes sur la manière dont les personnes infectées se considèrent, entraînant dans certains cas les dépressions, la perte de l’estime de soi et le désespoir ;

– Elles entravent les efforts de prévention car les individus ont peur de découvrir s’ils sont ou non infectés par crainte des réactions des autres ; 

– Elles poussent ceux qui sont exposés au risque d’infection et certains de ceux qui sont infectés à continuer à pratiquer une sexualité sans protection parce qu’ils pensent qu’en changeant de comportement ils susciteront des doutes sur leur statut sérologique ;

– Elles font en sorte que les personnes vivant avec le VIH/Sida soient considérées à tort comme une sorte de « problème » plutôt que comme composante de la solution visant à contenir et à gérer l’épidémie

 

CIF/SANTE, Module de Formation des Communicateurs communautaires sur le VIH/SIDA, octobre 2007, p. 11

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